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Critique de Cédelor (Paris, Inscrit le 5 février 2010, 45 ans) - 27 février 2014

Ce que je pourrai dire du « Maître des illusions » de Donna Tartt, lecture terminée il y a quelques jours :

- Le livre est long et plutôt lent, ça n’est pas très animé
- Mais l’histoire qu’il raconte est prenante et intéressante
- Il m’a donné toujours envie de le lire, de le continuer jusqu’à la fin
- Et à la fin, après l’avoir terminé, j’en étais content, bien sûr
- Mais en même temps, il m’a donné du regret, le fait de l’avoir terminé
- Car l’histoire racontée est longue avec peu d’action
- Et il n’y a pas beaucoup de suspense, pour un thriller, c’est vrai
- Mais je pense que le propos de l’auteur n’était pas là, selon moi
- Ce qui l’a intéressée (et m’a intéressé, moi), c’est de décrire ce qui se passe pour des personnages placés dans une situation extrême et voir comment ils évoluent avant et après
- C’est donc une analyse psychologique
- c’est l’histoire secrète racontée du point de vue d’un des protagonistes impliqués dans cette situation extrême
- Ce point de vue, qui embrasse le sien et celui des autres, surtout de ses camarades, montre toute la densité des émotions et des réflexions que le fait de vivre cette situation extrême induit
- C’est aussi une recherche du narrateur pour la vérité des faits et des relations qu’il tient avec ses autres camarades du cours de grec et entre eux
- Il n’y a donc pas de dénouement surprise, ni de mystère inattendu dévoilé à la fin
- D’ailleurs, la mort de Bunny est annoncée dès l’introduction du roman, ce qui n’est donc pas un hasard, et résulte d’un choix délibéré de ne pas faire un roman à suspense
- C’est en cela que le titre français « Le maître des illusions » est trompeur car il induit l’idée de conspiration, de manipulation, de ficelles tirés dans l’ombre, etc…
- Le titre américain « The secret history » est plus juste et colle mieux à la teneur de l’histoire
- Le point fort du livre est donc les jeunes étudiants du cours de grec et leur réaction et évolution psychologique et émotionnelle face à une situation peu banale, un meurtre puis un second
- Les « longueurs » du livre participent en fait à la construction et à la connaissance des personnages, permettant au lecteur de plus en plus les apprécier et les aimer, malgré les crimes qu’ils ont commis
- Quant à « l’érudition » dont sont censés faire preuve les étudiants, érudits ils le sont sûrement, mais l’auteure a fait le choix de ne pas les faire montre de toute l’étendue de leur science supposée du grec ancien
- Ce qui fait que le niveau qui en a été démontré, par ci et par là, laisse deviner que l’auteure en connaît un bout elle-même mais a estimé que trop de connaissances du monde antique grec qui auraient parsemé le livre auraient nui à l’histoire, et ce serait prendre le risque d’une certaine pédanterie, qui n’est pas le propos principal de l’intrigue
- Donc question érudition, certains peuvent peut-être le regretter, mais elle reste plutôt faible et, ce, d’un choix délibéré
- Ce qui m’a le plus intrigué, et m’a semblé artificiel, c’est que les jeunes semblent passer tout leur temps en beuveries, ivresses, drogues de toutes sortes
- On se demande dans ces conditions comment ils arrivent à poursuivre leurs études de façon sérieuse, surtout pour une matière comme le grec ancien (auquel je ne connais rien moi-même, il est vrai)
- À part cela, le livre sait installer une ambiance particulière, propre à l’histoire qu’il raconte
- Les phénomènes de la nature y ont bonne place, le vent, la pluie, la neige, le brouillard, le soleil, les arbres et les feuilles des arbres, le froid, le chaud
- Avec un zeste de surnaturel, vers la fin, avec le fantôme d’Henri qui apparait à Richard, à Francis, et le rêve que fait Richard, tout à la fin, une scène fantastique
- En gros, un gros bouquin, qui m’a beaucoup plu et que j’ai beaucoup aimé, mais aussi par certains côtés, en deçà de ce je ne sais quoi auquel j’aurais pu m’attendre
- Mais les attentes sont trompeuses, et peuvent dénaturer la perception objective de ce que le livre avait pour objectif de montrer
- Je ne le classerai donc pas parmi les chefs d’œuvres, et ne l’emporterai pas sur une île déserte
- Mais il est indéniable que « Le maître des illusions » mériterait d’être relu (ce que je ne ferai pas, ayant bien trop d’autres romans intéressants à lire !)
- Il aura quand même été pour moi un très bon moment de lecture
- Rien que le fait de m’être attaché à ses personnages, et qu’après avoir lu la dernière page, sentir une certaine tristesse à l’idée de ne plus les voir, qu’ils ne m’accompagneront plus dans mes journées, reste la marque, pour moi, d’un roman qui compte et a compté
- Je dis bravo à Donna Tartt d’avoir pu élaborer une telle somme, avec finesse, prose, patience, et d’y avoir donné un tel intérêt pour un lecteur comme moi.

"Devoir, piété, loyauté, sacrifice."

Critique de Pat (PARIS, Inscrit le 21 mars 2010, 53 ans) - 21 mars 2010

La rencontre d'étudiants dans une université du Vermont. Un meurtre va bouleverser leur vies. L'ambiance est bien restituée, nous avons l'impression d'être avec eux durant cette année d'étude. Il m'est difficile d'en dire davantage sans trahir le suspense, personnellement j'ai apprécié ce livre. Une fois terminé, les personnages me manquaient déjà. Je le garde de côté, peut-être le relirai-je un jour. En tout les cas, j'ose le recommander à tous.

Je cherche toujours un intérêt pour ce livre !

Critique de Bobo (, Inscrit le 10 décembre 2009, 58 ans) - 10 décembre 2009

Ouf j'ai bientôt terminé sa lecture. C'est vrai que je n'aime pas abandonner un livre mais dans ce cas je me suis bien forcé pour le continuer.
Je ne comprends toujours pas l'intérêt pour l'histoire.
une bande de jeunes Ă©tudiants aimant le grec ancien du coup ils assassinent un paysan. Ha bon, pourquoi ?
Ils pratiquent des rites sataniques, ha bon où ça ?

Tout est prévisible et puis cela n'avance pas et 700 pages c'est lonnnnnnnnnnnnng.

Ha si j'ai appris quelque chose, que les Ă©tudiants en Grec Ancien Ă©taient alcooliques.

Une bonne idée un peu gâchée

Critique de Loic3544 (Liffré (35), Inscrit le 1 décembre 2007, 39 ans) - 8 mai 2009

Un roman plutôt original dans sa forme. on sait dès le début qu'il y aura un meurtre. Ce meurtre intervient, ensuite, au milieu du roman. la première moitié met les personnages en place et tente d'expliquer pourquoi le meurtre. La deuxième moitié montre la réaction des meurtriers. Le truc, c'est que tout le bouquin se passe du côté des meurtriers, qu'on les comprend et qu'on en arrive presque à être d'accord avec eux. Le livre est plutôt bien écrit et se lit facilement, avec un style qui correspond assez bien aux personnages. Cependant, vu le sujet, on s'attend à un traitement de la psychologie des personnages, de leurs réactions, de leurs changements de comportements entre avant et après le meurtre. Or, l'auteur effleure le sujet mais, à mon avis, ne va pas assez loin et se perd en anecdotes inutiles revenant à la mémoire du narrateur. On a parfois l'impression qu'elle ne sait pas trop où elle va avant d'accélérer le rythme de son bouquin sur les 100 dernières pages pour une fin qui ne parait pas des plus probables au vu de ce qu'elle nous a montré de la psychologie de ses personnages.
Dommage, il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de très bon.

Critique de ANGELINA (, Inscrite le 24 mars 2009, 48 ans) - 6 avril 2009

Le maître des illusions est un excellent roman. c'est bien écrit, intelligent et cependant facile d'accès. Donna Tartt nous présente un jeune homme fasciné par la jeunesse dorée d'étudiants séduisants et brillants mais ayant perdu toute valeur, toute notion du bien et du mal. En fait, si cette lecture s'est avérée difficile pour moi, c'est uniquement parce que je n'ai pas réussi à éprouver la moindre sympathie pour les personnages de cette histoire, pas même pour la victime du second crime.

Un roman qui m'a marquée

Critique de Aria (Paris, Inscrite le 20 juin 2005, - ans) - 17 mars 2009

Je suis étonnée de lire toutes les mauvaises critiques de ce livre que je considère comme un modèle du genre.
Je me souviens d'avoir été scotchée pendant trois jours par cette lecture, d'avoir tremblé, d'avoir eu des sueurs froides.
La lenteur participe justement de l'ambiance lourde, parfois glaçante du roman.
J'ai également été séduite par la description du milieu étudiant de cette université. les riches mélangés avec les pauvres, choc de société, choc de pensées.
Vraiment je suis d'accord avec Pendragon pour dire que c'est un chef-d'oeuvre.

Lent, mais lent.

Quelle déception! il ne me reste absolument rien de ce pavé (faut le faire!), à part un sentiment d'avoir perdu mon temps. Je n'ai accroché à aucun personnage, et l'intrigue n'a aucun intérêt. allez, je mets une étoile pour souligner la qualité de l'écriture, qui cependant ne sauve pas de l'ennui.

pas haletant, plutĂ´t ennuyeux, sans profondeur

Critique de Odile93 (Epinay sur Seine, Inscrite le 20 décembre 2004, 63 ans) - 26 juillet 2008

Je viens de lire LE MAITRE DES ILLUSIONS de Tartt et je suis bien déçue! Cela commençait un peu comme CET ETE A TRAPPELUNE de Ruth Rendell mais après cela se gâte: beaucoup de beuveries, un meurtre satanique (dans quel but? bof!), du blabla et finalement, un sentiment de dégoût et surtout d'ennui.

Le livre démarre vraiment bien, on est mis dans l'ambiance: qui sont ces jeunes étudiants érudits, tous ou presque très riches? que cherchent-ils? qu'ont-ils de si mystérieux? Pourquoi y-a-t-il eu un drame, celui de Bunny?

Et puis au fil des pages, on trouve des jeunes gens plutôt dépravés, qui de soûlerie en soûlerie, de rencontre en rencontre, dévoilent leur tendance au satanisme.

Mais quel satanisme? En fait, on en saura très peu. L'auteur n'effleure qu'à peine le sujet. Pourquoi avoir tué cet homme? Ce n'est pas très clair.

Je n'ai pas aimé les personnages, j'ai eu l'impression de ne les connaître que par leur penchant pour la bouteille. Quant aux pratiques sexuelles d'un des jumeaux, cela m'a semblé si peu intéressant que j'ai dû survoler le sujet.

A la fin du livre, j'étais comme ses personnages, ennuyée !

Si Donna Tartt a mis 10 ans à écrire ce livre, je pense qu'elle ne s'est pas beaucoup documentée.

Ne vous fiez pas au titre français

Critique de PetitsYeux (, Inscrit le 10 mars 2005, 38 ans) - 17 décembre 2006

c'est bien Ă©crit, mais.

L'intrigue et l'aspect mystérieux de certain personnages aident à rentrer dans le livre et à éveiller la curiosité, mais une fois le bouquin terminé, il reste un drôle d'arrière goût qui a un peu l'odeur de la déception, dû à des longueurs.

La faute aussi (surtout?) à ce titre français.
Non pas qu'il n'ait rien à voir avec l'histoire, mais ce à quoi il fait référence ne constitue pas à mon sens l'élément le plus passionnant et important de l'histoire - on pourrait même s'en passer - (c'est quand j'ai compris ce que "le maître des illusions" signifiait que j'ai été déçu ; moi qui avait mis tant d'espoir dans ce titre, le voile du mystère s'est levé sur. rien. C'est le titre qui est une illusion par rapport à ce qu'il y a dans le livre).
Alors fiez-vous au titre original, "The Secret History". qui colle pile avec l'histoire et qui, par sa simplicité implacable, nous pousse à nous demander qu'y a-t-il de secret et si le secret sera dévoilé ou non.
En plus de ce titre-version-française bidon, qui n'est pas à la mesure de l'intrigue, la traduction française est parfois bizarre.

Pour faire simple, c'est un bon livre, vraiment, et Donna Tartt est douée. C'est plus l'atmosphère que le suspense (j'suis pas sûr qu'il y en ait) que l'auteur choisit pour nous tenir en haleine. Ce n'est pas un mauvaise idée de le lire.

L'histoire, on aime ou on n'aime pas. Elle décrit l'arrivée d'un jeune boursier à l'université qui s’intègre peu à peu à un petit groupe d’étudiants de la grande bourgeoisie. Il découvre un monde de luxe, d’arrogance intellectuelle et de sophistication, en même temps que l’alcool, la drogue et d’étranges pratiques sataniques.

lent et décevant

Critique de Sallygap (, Inscrite le 18 mai 2004, 40 ans) - 12 avril 2005

Ah, quel bon moment de lecture. Vraiment, ce roman est particulièrement captivant, il m’a tenue en haleine du début à la fin…(J’ai eu exactement les mêmes références que Nothingham, j’ai immédiatement pensé au « Cercle des poètes disparus », puis ensuite à « Petits meurtres entre amis » quand l’histoire dégénère entre les étudiants).
Donna Tartt mélange habilement suspense, personnages fouillés, érudition et descriptions réussies. Elle rend une atmosphère particulière, liée aux lieux et à ses protagonistes si particuliers, ce petit groupe isolé, soudé et qui se déchire en même temps, leurs études « décalées », l’attachement au professeur. L’ambiance est réussie sur tous les points, l’histoire est prenante ; je n’irai pas jusqu’au chef d’œuvre, mais un très bon bouquin à mon avis!!

j'en reprendrais volontier

Critique de Ena (Le Gosier, Inscrit le 25 octobre 2004, 55 ans) - 25 octobre 2004

La critique élogieuse de Ruth Rendell sur la 4ème de couverture a achevé de me convaincre de me lancer dans la lecture du « Maitre des illusions ». J’ai été très vite pris par cette sombre histoire aux côtés du narrateur qui progressivement découvre ce monde estudiantin élitiste qui le fascine et dont il veut se faire admettre. Les personnages sont particulièrement bien dépeints, on partage leurs angoisses face aux situations de plus en plus scabreuses dans lesquelles ils doivent se débattre. C'est superbe et en plus ça dure sans tomber dans le moins bien.

Critique de Moua (, Inscrite le 6 mai 2004, 39 ans) - 7 mai 2004

Contrairement à vous tous, j'ai trouvé ce livre absolument prévisible et très très lent! La preuve en est. j'ai bondi de ma chaise en voyant toutes vos excellentes notes mais je n'arrive absolument pas à me rappeler de ce que raconte le livre… Tout ce qu'il m'en reste, c'est un énorme sentiment de frustration. rares sont les livres dont je ne me rappelle pas… surtout quand ils font 700 pages!

Une histoire d'ambiance

Critique de Aaro-Benjamin G. (Montréal, Inscrit le 11 décembre 2003, 48 ans) - 3 mai 2004

Tout semble avoir déjà été dit.
Il s'agit en effet d'un bon roman, mais le style d'écriture de Donna Tartt est à la fois sa plus grande force et son plus grand défaut. Car si il est vrai que cette plume lyrique et généreuse crée un effet hypnotisant parfaitement juste pour le ton du récit, il n'en demeure pas moins que ce souci du détail est très lassant à la longue.
Il m'importait peu d'être au courant de chacun des moments de la journée du héros et de ses compères.
Cet univers décadent aurait pu être dépeint de manière encore plus efficace selon moi et avec plus de surprises.

Obsessionnel !

Critique de Saule (Bruxelles, Inscrit le 13 avril 2001, 51 ans) - 5 novembre 2003

Ce livre est pour ceux qui aiment se faire peur.
Dès les premières pages le climat est planté et il est malsain. atmosphère glauque, genre Blairwitch project. Cette sombre histoire se déroule dans une petite ville universitaire de Nouvelle-Angleterre dont l'ambiance et la beauté du décor naturel sont admirablement rendus. Les descriptions de la nature selon les saisons sont un plaisir, surtout que la narrateur qui est californien nous fait partager son enthousiasme pour ces paysages nouveaux pour lui.
Au début on est littéralement scotché au roman, car on soupçonne quelque chose sans savoir quoi et c'est très prenant. Le premier tiers du livre excellent. Je dois pourtant avouer que le rythme flanche un peu dans le second tiers. Les étudiants boivent de l'alcool, fument, se droguent, sont saouls en permanence et c'est un peu lassant. Heureusement sur la fin l'auteure retrouve le niveau du début et on est à nouveau pris par le récit.
Au total une lecture fort divertissante. Je suis un peu moins Ă©logieux que les autres, il faut dire aussi que je ne suis pas un adapte de ce genre de livres (qui me stressent trop).

L'expérience interdite

Critique de Nothingman (Marche-en- Famenne, Inscrit le 21 août 2002, 37 ans) - 31 mai 2003

Quel roman! Je me suis littéralement laissé emporter dans l'univers de ces cinq étudiants gréco-latinistes à l'égo exacerbé.Il y a dans ce roman un peu du "Cercle des poètes disparus"; en effet les protagonistes sont des élèves de latin-grec assez élitistes et égocentriques menés par un professeur charismatique Julian Morrow qui a tout du Mr Keating du "Cercle. "; il y a aussi un peu de l'"Expérience interdite";
les cinq étudiants organisant en effet des bacchanales pour éprouver la perte totale de soi et jouant avec l'idée de mort; et un peu de "Petits meurtres entre amis". Mais le mieux c'est qu'on se prend à croire que l'on fait partie de leur bande, que l'on est dans la confidence de tous leurs plans les plus glauques et les plus démoniaques. Il se dégage une certaine perversité de ce roman mais dans le bon sens du terme. C'est le roman du péché impuni et de l'innocence perdue. Magistral en tous les cas.

Critique de FĂ©line (Binche, Inscrite le 27 juin 2002, 39 ans) - 1 juillet 2002

Peu de choses à rajouter qui n'aient déjà été dites. Cette jeune romancière nous entraîne dans un décor et une atmosphère hors du commun et jamais explorés. Ce fabuleux roman est peuplé de personnages complexes et bien dessinés. On ne peut s'empêcher de se passionner pour ces jeunes qui, à travers des bacchanales, tentent d'atteindre un état d'inconscience et de béatitude décrit dans les textes latins anciens. Ils y parviendront, mais à quel prix. Il aura fallu huit ans à Donna Tartt pour nous offrir ce récit majestueux. Dix ans se sont écoulés depuis sa publication et ses lecteurs ne peuvent qu'espérer qu'un prochain titre est en préparation.

Epoustouflant!

Critique de Bluewitch (Quelque part sous les étoiles, entre Bruxelles et Charleroi, Inscrite le 20 février 2001, 38 ans) - 14 mars 2001

Voilà bien longtemps qu'un roman de 700 pages ne m’avait plus tenue en haleine de cette manière, de la première à la dernière ligne. C'est en effet un chef-d’oeuvre que nous a offert Donna Tartt. Les 8 années passées à écrire ce roman n’ont certes pas été une perte de temps. Quel talent. Le moindre détail nous intrigue, le moindre événement prend une importance incontournable. Les personnages sont des jeunes gens étranges, terriblement égocentriques, intelligents, orgueilleux, mais indéniablement fascinants. Dès les premières pages, la toile est tissée, nous sommes pris au piège de l'auteur, plongés dans l’univers glauque et captivant du roman, fascinés par ce monde d'érudition qui se croit au-dessus de tout, même de la vie. Donna Tartt ne nous laisse aucun répit tant que le livre n’est pas refermé… Le sujet et le style sont réellement maîtrisés. Un roman comme il y en a peu.

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